lundi 23 février 2009

L'Ombre et la Flamme

Hello everybody !

Malgré tout ce que j'ai à faire, je trouve le moyen de faire autre chose...
C'est mal, mais ça a le mérite de changer les idées !
J'ai donc aujourd'hui jeté mon dévolu sur l'Ombre et la Flamme, le démon de la peur : le terrible Balrog de la Moria !
Cette créature est tirée de l'oeuvre de JRR Tolkien, mais le mien est directement inspiré de l'adaptation cinématographique de Peter Jackson du Seigneur des Anneaux.

Et comme je vous aime bien, je vous offre un step by step (hou hou baby) avec d'abord le crayonné, puis l'encrage et enfin la couleur !
Pour la couleur, j'ai essayé de changer un peu ma façon de faire : tout est en aplat (c'est à dire que je n'ai pas travaillé les volumes) et plutôt que de poser des ombres, j'ai fait varier uniquement les teintes des couleurs.

J'espère que ça vous ira... ^_^

A+



6 commentaires:

  1. j'adore ton encrage mec! moins la couleur mais ça c'est une question de goût je pense !

    Et comme disait l'autre, "vous ne passerez pas!!!!"

    RépondreSupprimer
  2. D'abord, le bonjour de nous deux... à vous deux. Ben voui, ce n'est pas parce que c'est TON blog, qu'on va oublier ta patiente moitié (je songe à Street Fighter. si j'avais l'outrecuidance de prononcer à voix haute ces deux bons mots de CapCom, je prendrais une sacrée taloche digne d'un double high kick de Chun-Li).

    Ensuite, alors là, pour le Balrog, je dis chapeau bas : je fonds sur le crayonage (oui, surtout sur le crayonnage) et sur l'encrage. Pourtant, j'émets, moi aussi, un doute sur la couleur. L'ombre y est, y a pas l'ombre d'un doute (merci Aude pour ce jeu de mot mordoréen), mais la flamme en est atténuée. "Questiond e goût, je pense" comme dirait Gat'.

    Et maintenant, à mon tour de donner de la lecture à tes lecteurs (si tu me le permets évidemment). Je te propose une petite histoire du Balrog (malheureusement non illustrée !) :

    Les Balrogs :
    Le lexique gnomique définit "Balrog" comme « une sorte de démon du feu ; créature et serviteur de Melkor ». Avec l’article, la forme est "i’Malrog", pluriel "i’Malraugin". Des entrées séparées donnent "bal-" : «angoisse, supplice» (consomne initiale d’origine "mb-"), "balc-" : « cruel » et "-graug" : « démon ». Des formes quenya (le latin des Elfes de Tolkien) sont mentionnées : "Araukë" et "Malkaraukë". Dans le lexique quenya, "Malaraukë" et d’autres mots comme "malkanë" (« torture ») sont donnés sous le racine "MALA" (MBALA) : « (broyer), blesser, endommager », mais la relation entre celle-ci et "MALA" : « écraser , serrer » ne fut apparemment pas décidée. Il y a aussi "Valkaraukë" et "Valkanë" (« torture »), mais ici encore la relation demeure obscure.
    Le Balrog est le plus terrible des esprits Maïar au service de Melkor. En prenant une apparence physique, ils devinrent des démons de feu, des « démons de puissance ». Immense et très fort, le Balrog semble « fait de cendre, de feu et de poussière », ses mouvements sont entourés d’un nuage d’ombres. Armé d’une épée de feu et d’un fouet de feu, le Balrog est irrésistible et ne recule jamais. C’est d’ailleurs le feu des Balrogs qui chassa Ungoliant (la grand mère de le "petite" araignée Archne/Shelob dans le Seigneur des Anneaux) qui, invulnérable au regard des Valar, s’apprétait à tuer et dévorer Melkor. Cependant, la Guerre de la Colère, à la fin du Premier Âge du Soleil, vit les armées de Valinor, guidée par Eonwë, mettre à bas la Thangorodrim et détruire Angband. Les Balrogs furent balayés par l’immense ost venu de l’Ouest. Et rares furent les Balrogs à parvenir à trouver la fuite (un seul en fait...).

    Dans les années 20-30, Tolkien avait couché sur brouillon "la Chute de Gondolin", où les Balrogs apparaissaient alors bien différents de ce que l'on en connaît dans sa "vision" finale de ces démons. C'est Christopher Tolkien qui nous dit, dans le Livre des Contes Perdus : " ils existaient par centaines, et périssent en grand nombre aux mains de Tuor et des Gondothlim : cinq tombent sous les coups de la hache massive de Tuor, Dramborleg, trois sous l'épée d'Echtelion, et une vingtaine sont tués par les guerriers de la Maison du Roi. Les Balrogs sont des "démons de pouvoir", mais capable aussi de douleur et de peur ; ils sont vêtus d'une armure de fer, sont armés de fouets de flammes (seule des caractéristiques qu'ils allaient conserver dans la version finale) et de griffes d'accier."

    La correction de J.R.R. Tolkien fut longue à venir, comme le dit Christopher : " L'idée que Morgoth disposait d'une armée de Balrogs perdura très longtemps, mais dans une note tardive, mon père écrit que seuls quelques uns avaient vu le jour - "Sept au plus" (dixit JRRT)."

    Et je ne résiste pas à glisser un mot sur mon méchant préféré avec Melkor : Gothmog !
    L’élément "goth-" est donné le dictionnaire gnomique (c’est à dire les futurs Elfes... Puisque dans l'esprit de Tolkien, au début, les héros de ses contes devaient être des gnomes et non des Elfes) sous le sens de « guerre, discorde ». Une liste des noms établie dans les années 30 explique Gothmog « Capitaine des Balrogs » comme contenant l’élément orc « Voix de Goth (Morgoth) ». Mais dans la liste des noms accompagnant le conte "La Chute de Gondolin", le nom de Gothmog signifie « Discorde-et-Haine » ("-mog" = « détester, haïr » apparaît dans le dictionnaire gnomique).Le nom du Grand Balrog semble aussi venir de racines plus anciennes comme "mogri" : « haine, abomination », "mogrin" : « haïssable » ; ou encore plus ancienne, en quenya, avec "MOKO" : « haine ». En plus de "goth-" : « guerre, discorde, lutte » (racine quenya "KOSO" : « lutter »), on peut ajouter "gothwen" : « bataille », "gothweg" : « guerrier », "gothwin" : « Amazone », "gothriol" : « belliqueux, de nature guerrière », "gothfeng" : « flèche-de-guerre », "gothwilm" : « armistice ». Aucun texte ne suggère que Gothmog ait joué le rôle en relation avec Melkor induit par l’interprétation « Voix de Goth ». Mais rien non plus ne vient le contredire, et il était depuis l’origine un personnage important au sein du royaume maléfique en relation particulière avec Melkor. Il jouait le rôle actif de lieutenant du grand Vala, au-dessus des Vampires de Thuringwethil, des Loups de Carcaroth, des Loups-Garous de Draugluin, de Sauron ou de Glaurung, en guidant les sombres armées vomies par le Thangorodrim. On trouve peut-être une réminiscence de la «Voix de Morgoth » dans la « Bouche de Sauron », le Numénoréen Noir lieutenant de Barad-dûr au Troisième Âge.
    Quoiqu’il en soit, Gothmog est le plus puissant des « bras » de Morgoth, un Maïa qui dirige tous les Balrogs. Dès l’origine, il se joignit à la rébellion de Melkor et combattit d’abord les Valar, puis les Elfes. Il tua lui-même Fëanor lors de la bataille de Dagor Nuin Giliath (la Bataille sous les Etoiles), à l’aube des Âge du Soleil. Lors de Nirnaeth Arnoediad (les Larmes Innombrables), en 473, Gothmog assassina Fingon, le Haut Roi des Noldor de l’Exil, tandis que ses Balrogs capturaient Hurin et tuaient Huor qui couvraient le retraite de l’armée de Turgon. C’est d’ailleurs à Gondolin, en 511, que Gothmog, qui dirigeait l’ost des Balrogs, les légions d’Orcs et de Dragons, encadré par ses gardes du corps Trolls, rencontrera son destin. Lors du sac de la ville, il affronta le seigneur Elfe Echtelion de la Fontaine, gardien de la Grande Porte, dans un combat où les deux adversaires s’entre-tuèrent. Jamais plus le fouet de feu et la hache noir du plus puissant des démons de Morgoth ne frappèrent et ne sifflèrent en Terre du Milieu (ça me rend presque triste, tiens !).

    A&N.

    PS : oui, c'est long à lire, mais c'est une excellente source d'inspiration, non ?

    PPS : Au début, on voulait te laisser un message pour te dire de lire la BD tirée d'un roman d'Anatole Le Braz : "le gardien du feu". Presque oublié du coup! Mais c'est à lire...

    PPPS : on va s'arrêter là...

    RépondreSupprimer
  3. Merci pour vos avis, pour tout vous dire, et pour faire plus court que Aude (car oui, je sais que c'est elle la coupable du commentaire érudit précédent : c'est une bavarde intarissable), moi aussi je préfère l'encrage !
    Trop de couleur tue la couleur... Je l'apprend à mes dépends !

    RépondreSupprimer
  4. Mouais...

    Trop de couleur tue la couleur,
    trop d'encrage tue l'encrage,
    trop de crayonnage tue le crayonnage...

    La perfection, c'est la page blanche ! ;oP

    A.

    RépondreSupprimer
  5. et trop de bla bla tue l'information!!!
    Mais j'ai quand même tout lu!

    "Le Blog de Jérome Alvarez; des images e du contenu"!!!

    RépondreSupprimer
  6. J'ai perdu un oeil sur le com de A&N :D
    J'aime bien le crayonné, et j'avoue que je suis surpris par la quantité de noir de l'encrage :o
    J'en aurai pas mis tant, faudra que j'essaye un jour tiens.
    La couleur je la trouve un peu terne (subjectivité tout ça, je préfère les dragons bleus fluos).

    Tu fais le corps quand?

    PS: j'ai eu un visuel horrible sur le step by step. Mais j'ai lolé.

    RépondreSupprimer